L'inaptitude d'un salarié doit être obligatoirement constatée par le médecin du travail.
L'employeur est tenu de proposer une mutation ou une transformation de poste adaptée au salarié.
Dans les entreprises d'au moins 50 salariés, le médecin du travail transmet aussi des indications sur l'aptitude du salarié à suivre une formation.
L'employeur peut rompre le CDD uniquement si :
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il ne peut pas proposer un poste adapté au salarié ;
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le salarié refuse le nouvel emploi proposé.
L'employeur doit verser au salarié :
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une indemnité de rupture dont le montant ne peut être inférieur à l'indemnité de licenciement si l'inaptitude n'est pas d'origine professionnelle ;
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ou une indemnité de rupture au moins égale au double de l'indemnité de licenciement si l'inaptitude est d'origine professionnelle ;
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une indemnité de précarité.
Dans le mois suivant l'examen médical de reprise du travail, si le salarié n'est pas reclassé dans l'entreprise (ou si son contrat n'est pas rompu), l'employeur est tenu de lui verser le salaire correspondant à l'emploi occupé avant la suspension du contrat de travail.
Dans le cas d'un salarié protégé, le CDD ne peut pas être rompu sans l'autorisation de l'inspecteur du travail .