Le preneur à bail qui a apporté des améliorations au bien (réparations nécessaires à la conservation du fonds), a droit, à la fin du bail, à une indemnité du bailleur. La constatation de l'amélioration est effectuée au vu de l'état des lieux d'entrée en jouissance des biens immobiliers par le preneur.
L'évaluation de l'indemnité varie. Pour les plantations par exemple, l'indemnité correspond à l'ensemble des dépenses évaluées à la date de l'expiration du bail et dont il faut déduire un amortissement (dépréciation irréversible du fait de l'usure ou de l'obsolescence).
Si le bien a été dégradé, notamment par faute d'entretien, le bailleur a droit, à la fin du bail, à une indemnité égale au montant du préjudice subi.