Les titres-restaurants permettent de payer, dans la limite de 19 € par jour, tout ou partie d'un repas dans un restaurant traditionnel ou rapide ou dans un commerce alimentaire (charcuterie, traiteur, boulangerie, supermarché, détaillant en fruits et légumes notamment), pour l'achat d'aliments consommables immédiatement, réchauffés ou non, ou pouvant servir à la préparation d'un repas (plats cuisinés, salades préparées, sandwichs, fruits, légumes ou produits laitiers par exemple).
Si la valeur du repas ou des aliments dépasse 19 €, l'excédent doit être réglé par d'autres moyens de paiement.
Les titres-restaurant ne peuvent être utilisés que :
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dans le département du lieu de travail et les départements limitrophes (sauf en cas de déplacement professionnel et avec l'accord de l'employeur, qui doit y avoir fait apposer une mention spéciale validant une utilisation en dehors des limites départementales) ;
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les jours ouvrables (ils ne sont pas utilisables les dimanches et jours fériés, sauf si ce sont des jours travaillés et si l'employeur y a fait inscrire une mention spéciale élargissant la validité des titres) ;
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pendant l'année civile de leur émission, avec une tolérance pour les mois de janvier et février de l'année suivante.
S'ils n'ont pas été utilisés, il est possible de les échanger, auprès de l'employeur dans les 15 jours suivant la fin de leur période de validité, contre des titres valables pour le nouveau millésime.
Le restaurateur ou le commerçant n'est pas obligé d'accepter les titres-restaurant.
En revanche, il est interdit de rendre la monnaie ou d'accorder un avoir pour la somme excédentaire à la valeur de l'achat.
Pour les grandes et moyennes surfaces, il existe une liste consultable des produits concernés par le titre-restaurant établie avec la Commission nationale des titres restaurants (CNTR)
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